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WASH ME TENDER

Théo Berchet

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Theo Berchet realizó este cortometraje cuando pasó un semestre en Nueva York para sus estudios. Allí descubrió una forma de obsesión por las lavanderías. Le pareció una tontería rodar una película dentro, mientras las avenidas de Manhathan le ofrecían múltiples planos cinematográficos, pero segun Theo las lavanderías de Nueva York tienen algo especial. Pocos apartamentos en Nueva York  tienen lavadoras, así que las lavanderías resultan enormes. “Estos son lugares donde suceden muchas cosas -pequeñas cosas cotidianas- pero que dicen mucho sobre los habitantes de un barrio u  otro. Quería darle un poco de vida a esta decoración. Con una bola de discoteca.”

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En cuanto al escenario y los temas que sobresalen del cortometraje, Theo Berchet explica que “es difícil crecer, dejar estos sueños de infancia, estos amigos imaginarios. Mejor aferrarse a las trivialidades y reinventar la inocencia ingenua de su infancia. De esto se trata la película. Soy como mis personajes, Mañana me da miedo, parece que no puedo proyectarme y todos los dias espero a que me tomen de la mano para correr a toda velocidad en el puente de Williamsburg en lugar de enfrentarme a todas las responsabilidades que debería tener a mi edad."

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Theo dedicó mucho tiempo a buscar sus actores. Al principio, Bob no debía ser una chica si no un chico. “Me di cuenta de que era estúpido ponerles un género a estos personajes si no tenía sentido en la historia. Mejor dejarse sorprender por la magia de la reunión entre los actores. De hecho, creo que Antonio estaba colocado cuando llegó al primer casting. Rápidamente se llevó muy bien con Zoe. Grabamos muchas buenas escenas improvisadas, incluido el apretón de manos que ahora forma parte de la película. La química entre ellos se ve en la pantalla. Los dirigí pero se escuchaban el uno al otro, y eso es lo más importante."

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La película “feel good” de Estados Unidos, con un niño y ... un gusano mágico. El imaginario de Theo llevaba mucho tiempo perseguido por la pelicula E.T. y este extraño gusano en la película de Frank Henenlotter, Brain Damage (La mayor referencia para confeccionar el gusano). La decoradora Bella Miller lo hizo con arcilla fimo, y luego el diseñor grafico Jean-Gabriel Loquet lo animó. 

“Creo que realmente infundió todo el universo "grunge" de la película, sin que sea realmente consciente. Una vez que estuvo en mis manos, pensé "Vale. Hola pequeño". Reflejamos esta estética "grunge" con tonalidades particulares de color. La música también suena fuerte. Tenía muchas ganas de divertirme con esta película, sin ninguna restricción. "

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Version originale en Français

" J’ai fait ce film quand j’ai vécu un semestre à New-York pour mes études. J’étais un peu obsédé par les laveries quand j’étais là bas. Ça me semblait bête de tourner un film à l’intérieur alors que les grandes avenues de Manhattan recelaient de plans cinématographiques. Mais les laveries de New-York ont quelque chose de particulier. Il y a très peu d’appartements qui ont des lave-linge et du coup les laveries sont gigantesques. C’est vraiment des lieux où il se passe beaucoup de choses, des petites choses du quotidien mais qui en disent beaucoup sur les habitants de quartier en quartier. J’avais envie de faire vivre un bout de vie à l’intérieur de ce décor. Avec une boule disco.

C’est difficile de grandir, de quitter ses rêves d’enfants, ses amis imaginaires. Vaut mieux se raccrocher à des futilités et réinventer l’innocence naïve de son enfance. Voilà de quoi parle le film. Je suis comme mes personnages, j’ai peur de demain, je n'arrive pas à me projeter et j’espère tous les jours qu’on va me prendre par la main pour courir à toute vitesse sur le Williamsburg Bridge plutôt que d’affronter toutes les responsabilités que je devrais avoir à mon âge.

J’ai passé beaucoup de temps sur le casting. Bob devait être un petit garçon au départ. Je me suis rendu compte que c’était bête de genrer ces personnages si ça n’apportait pas de sens dans l’histoire. Autant se laisser surprendre par la magie de la rencontre. Je crois qu'Antonio était "stone" quand il est venu au premier casting, d’ailleurs. Il s’est très vite bien entendu avec Zoe. On a tourné plein de chouettes moments improvisés, dont la poignée de main qui fait partie du film désormais. Il l’avait joué en casting avec un autre Bob! L’alchimie se ressent à l’écran, on peut difficilement l’inventer. Je les ai dirigés mais ils étaient à l’écoute l’un envers l’autre, et c’est le plus important.

Je voulais oser de nouvelles choses avec ce film, faire des trucs que je n'avais encore jamais fait. Un feel good movie, aux Etats-Unis, avec un enfant et…

Un ver magique. J’étais hanté par E.T. et cet étrange ver dans le film de Frank Henenlotter, Brain Damage. Ça a été la référence numéro 1 pour confectionner le ver. Il a était fait par ma décoratrice Bella Miller en pâte fimo, puis animé par Jean-Gabriel Loquet, mon infographiste. Je pense que ça a vraiment insufflé tout l’univers grunge du film, sans que ce soit vraiment conscientisé. Une fois qu’il était dans mes mains, je me suis dit, « ok…bonjour toi ». On a appuyé cette esthétique à l’étalonnage notamment. Le film n’a pas été tourné en pellicule mais on a fait en sorte de détériorer l’image numérique trop propre pour la faire dégueuler en saturation et bruit. La musique aussi tambourine fort. Je voulais vraiment me faire plaisir avec ce film, sans aucunes contraintes. " 14.05.2020, Théo Berchet

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